samedi 17 novembre 2007

Afghanistan: Mort de deux soldats canadiens

Deux soldats des Forces canadiennes ont été tués et trois autres blessés en roulant sur une mine en Afghanistan. Cette nouvelle tragédie porte à 73 le nombre de soldats canadiens morts en sol afghan depuis le début de la mission canadienne.


Deux soldats canadiens et un interprète afghan ont été tués samedi en Afghanistan, dans l'explosion d'une bombe. Il s'agit du caporal Nicolas Beauchamp, ambulancier basé à Valcartier, et du soldat Michel Lévesque, membre du Royal 22e Régiment.

Trois autres membres des Forces canadiennes ont été blessés sérieusement, mais leur vie n'est pas en danger. Ils ont été hospitalisés à Kandahar. Le véhicule blindé dans lequel les militaires se trouvaient aurait heurté une mine en bordure de route, dans le sud du pays, dans le district de Panjwaii.

Cette nouvelle tragédie porte à 73 le nombre de soldats canadiens morts en Afghanistan depuis le début de la mission canadienne, il y a cinq ans.

Enquête pour une bavure

Cette tragédie intervient alors que la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF) mène une enquête sur un incident ayant causé la mort d'un civil afghan et impliquant des soldats canadiens.

Cet incident est survenu jeudi près de Kandahar. Un convoi de l'ISAF transportant des militaires canadiens patrouillait la région lorsqu'un taxi s'est approché et a ignoré les avertissements pour s'arrêter, comme le veut la procédure qui vise à prévenir les attentats-suicides contre les convois. Les soldats ont donc ouvert le feu sur le véhicule.

Les deux hommes ont été transportés à l'hôpital. Un des deux civils est mort peu après tandis que l'autre est blessé.

La procédure militaire en Afghanistan prévoit que lorsqu'un véhicule croise un convoi, il doit lui céder le passage. Si le véhicule ne le fait pas, des signaux visuels sont alors envoyés pour lui signifier de s'arrêter. En cas de refus, les militaires tirent alors des coups de semonce. Si le véhicule n'obtempère toujours pas, les soldats peuvent alors faire feu sur le véhicule.

L'ISAF a exprimé ses regrets « pour la perte de civils innocents ». Elle a ajouté que les militaires avaient droit à la légitime défense, mais que tous les efforts étaient déployés pour éviter des pertes civiles.

Source : Radio Canada

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